Malgré quelques retards, les électeurs de la capitale, Moroni, se rendent dans les urnes en toute quiétude

Malgré quelques retards, les électeurs de la capitale, Moroni, se rendent dans les urnes en toute quiétude
Les bureaux de votes d’Irungudjani ont ouvert, également, avec plus d’une heure de retard. Mais “le flux est régulier”, constate Soighir Rachid, le président du bureau de vote 136N-3, qui compte 216 inscrits. Plus au nord, dans le quartier de la Coulée, les bureaux de votes sont quasiment pris d’assaut. Des observateurs de l’Union africain sillonnent les bureaux, tandis que dans la cour une femme se plaint d’avoir parcouru les 6 bureaux de vote et de ne pas se retrouver sur les listes.

 

Si le scrutin se déroule globalement dans le calme à Moroni, force est de constater que nombre de bureaux de vote ont ouverts avec un certain retard. A 8h 00mn pour la plupart, au lieu de 7h 00mn. Le bureau 139N-3 de Djomani, par exemple, n’a ouvert qu’à 8h 13mn. “Le matériel était présent. C’est l’installation qui nous a fait perdre du temps“, avance Abdallah Ali Mhadjou, président du bureau. Jusqu’à 8h 42mn, une dizaine de citoyens s’étaient présentés aux urnes pour exercer leur devoir civique. Côté assesseurs, sur un total de 22 candidats, à raison de 13 pour les présidentielles et 9 pour les gubernatoriales, seuls 10 étaient présents.

A 8h 56 mn, les 6 bureaux de votes de Hamramba-Chezani et Zilimadjuu, installés à l’école privée Fesmay, n’avaient pas encore lancé les opérations de votes. Une petite foule s’était amassée à l’entrée des locaux ou était garé un véhicule de la gendarmerie nationale. Ici, l’on affiche à peine les listes des électeurs. Un problème d’ouverture des locaux serait à l’origine de ce contretemps.

A en croire Ferdinand Daoud, le président de la Commission électoral insulaire indépendante (Ceci), “le matériel a été acheminé à 5 heures, mais jusqu’à 7 heures les propriétaires des lieux ne s’étaient pas manifestés”. “Il a fallu forcer la serrure, je me suis fait une entaille au doigt», témoigne un des responsables. Les bureaux de votes d’Irungudjani ont ouverts, également, avec plus d’une heure de retard. Mais “le flux est régulier”, constate Soighir Rachid, le président du bureau de vote 136N-3, qui compte 216 inscrits. Plus au nord, dans le quartier de la Coulée, les bureaux de votes sont quasiment pris d’assaut. Des observateurs de l’Union africain sillonnent les bureaux, tandis que dans la cour une femme se plaint d’avoir parcouru les 6 bureaux de vote et de ne pas se retrouver sur les listes.

 

Une situation constatée dans les bureaux de votes de Moroni-Badjanani, dont des électeurs, munis de leurs cartes, ne se trouvaient pas sur les listes, alors qu’ils votent habituellement dans ces mêmes lieux. Là encore, les votes ont commencé avec du retard. “Le matériel étaient là, mais il manquait de l’encre indélébile. Nous attendions donc. Ce n’est que plus tard que nous avons appris qu’on utilisait un marqueur. C’est ce procédé, plutôt inhabituel, qui nous a pris à défaut”, justifie Chamsia Ibrahim, la présidente du bureau de vote 133N-4, qui était en train de récupérer les accréditations des 11 assesseurs présents, au moment où nous mettions pieds dans le bureau, à 9h 32 minutes.

“L’encre s’enlève facilement. Jugez-en de vous-même, c’est comme si je n’avais pas voté”, lance un monsieur interpellé à la sortie d’un bureau de vote. Dans le bureau de vote de la Coulée I, la présidente, Taandhuma Daroueche, a fait savoir qu’ils n’étaient que cinq membres de bureau, au lieu de six. Le bureau comptait six assesseurs pour les gouverneurs et sept autres pour les candidats à l’élection presidentielle.